domingo, 4 de octubre de 2009

AUTOMNE.


AUTOMNE.

IL Y AVAIT UN JARDIN - GEORGES MOUSTAKI


C'est une chanson pour les enfants

qui naissent et qui vivent

entre l'acier et le bitume

entre le béton et l'asphalte

et qui ne sauront peut-être jamais

que la terre était un jardin.



Il y avait un jardin qu'on appelait la terre /il brillait au soleil comme un fruit défendu /non ce n'était pas le paradis ni l'enfer /ni rien de déjà vu ou déjà entendu. /Il y avait un jardin une maison des arbres /avec un lit de mousse pour y faire l'amour /et un petit ruisseau roulant sans une vague /venait le rafraîchir et poursuivait son cours. /Il y avait un jardin grand comme une vallée /on pouvait s'y nourrir à toutes les saisons /sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée /et découvrir des fleurs qui n'avaient pas de nom. /Il y avait un jardin qu'on appelait la terre /il était assez grand pour des milliers d'enfants /il était habité jadis par nos grands-pères /qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents. /Où est-il ce jardin où nous aurions pu maître? /Où nous aurions pu vivre insouciants et nus, /Où est cette maison toutes portes ouvertes? /Que je cherche encore et que je ne trouve plus.

Es una canción para los niños que nacieron y vivieron entre el acero y el asfalto entre el hormigón y lo asfaltado que probablemente jamás sabrán que la tierra era un jardín. Había un jardín que se llamaba la tierra brillaba al sol como un fruto defendido no era ni el paraíso ni el infierno ni nada ya visto o ya aceptado. Había en un jardín una casa de árboles con una cama de espuma para hacer el amor y un pequeño arroyo que circulaba sin una ola venía a refrescarlo y proseguía su curso. Había allí un jardín como un valle podíamos alimentarnos en todas las estaciones sobre la tierra ardiente o sobre la hierba helada y descubrir flores que no tenían nombre. Había un jardín que se llamaba tierra era bastante grande para millares de niños estuvo habitado antaño por nuestros abuelos que lo tenían ellos de sus abuelos ¿Dónde está este jardín donde habríamos podido nacer? Dónde habríamos podido vivir despreocupados y desnudos, ¿Dónde está aquella casa de puertas abiertas? que todavía busco y no encuentro.

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